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Tribulations matruchiennes

25 mai 2007

Prologue

Prologue

S

agement assis, les enfants du village de Kaukilleth attendaient. Enfin, le vieux Barumbar fit son entrée, drapé dans son costume de conteur. Il lança dans les flammes ce qui semblait être un morceau de bois et aussitôt, celles-ci prirent une teinte verte en dansant dans la pénombre. C’était le signal, le conte allait commencer. La voix cassée du vieillard s’éleva et le silence se fit autour de lui.

« On raconte, dit-il, que notre planète, la Matruche, est fille de l’eau. Auparavant, tout ce que vous voyez ici n’existait pas. Aucun arbre, aucune plante… jusqu’au jour où la Matruche jaillit.

        Comment ça « jaillit » ? demanda un jeune garçon. Ca jaillit pas comme ça, un monde.

        Eh bien si, mon cher Essilus, la Matruche si. Je n’y peux rien. C’est scientifique. Tous les sages du pays te le diront. Notre planète sortit des eaux comme un bouchon de Champomel jaillit de sa bouteille. Et, maintenant que j’ai répondu à ta question, puis-je reprendre le cours de mon histoire ?

        Oui, grand Barumbar.

        Je disais donc : la Matruche jaillit. Elle s’éleva d’un coup, toute faite, avec ses maisons, ses champs, ses tours… tout sauf ses habitants. La Matruche était une planète déserte, dégoulinante d’eau du fait de sa récente naissance, mais déserte. Mais grâce au bienfaisant Astre Vert, elle sécha bien vite et devint habitable. Toutes sortes d’êtres vivants apparurent alors.

        Comment ça « apparurent » ? intervint de nouveau le jeune garçon.

        Bon, ça suffit, laisse moi continuer. Si ça ne t’intéresse pas, tu peux toujours partir.

        Non, non, répondit Essilus, qui ne put s’empêcher de penser que si le vieux Barumbar ne répondait pas à ses questions, c’était parce qu’il n’en savait rien.

        Bien. Humains, elfes, géants, centaures et toutes les autres créatures apparurent. »

Barumbar marqua une pause et regarda les enfants. Il continua :

« Mais savez-vous pourquoi je vous raconte tout cela ?

        Non, répondirent en chœur les enfants.

        Moi si, fit Essilus. C’est peut-être pour qu’on soit sages pendant que nos parents assistent au conseil villageois…

        Euh, oui… entre autres ! concéda Barumbar. Mais je voulais dire : savez-vous où je veux en venir ?

        Non, répondirent en chœur les enfants.

        Eh bien, figurez-vous que quelques temps après son apparition, la Matruche faillit être détruite, avalée, aspirée…et voici ce qui arriva, et comment un groupe d’aventuriers sauva notre planète… »

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25 mai 2007

De vous à nous, de nous à nous, entre nous

-Dis Eudes, quand est-ce que ça a commencé, tout ça ?

-Euh, je m'en souviens plus très bien, Patrick... En tout cas, ça fait longtemps.

-Ouais, on était encore lycéennes, c'est dire (oui, vous l'avez deviné, Patrick et Eudes, ce ne sont pas nos véritables prénoms mais simplement des pseudos, vestiges de délires vieux comme le monde ou presque.) !

-Ah oui, t'as raison. Ce qui est sûr, c'est qu'une fois qu'on a commencé à imaginer cette planète et ses habitants, on ne s'est pas arrêtées.

-Exact, on avait même commencé à imaginer les produits dérivés de notre nouvelle... vous savez, des mugs, des crayons, des T shirts à l'effigie de nos fabuleux héros !

-Mais bon, on s'est dit que c'était un peu précipité, tout ça, les produits dérivés avant l'oeuvre elle-même... Alors, on a décidé de l'écrire, cette nouvelle.

-On a pris la plume chacune notre tour, mais au bout d'une vingtaine de relais, ça commençait à devenir franchement n'importe quoi.

-Déjà qu'avant c'était n'importe quoi... Non, faut bien le dire, cette nouvelle n'est qu'un vaste délire qui a mal tourné !

-On regrette même par avance de vous l'imposer... en même temps, libre à vous de nous lire !

-Comme vous pouvez le remarquer, ce dialogue est interminable, et ce n'est qu'un début. Parce qu'on adore les dialogues interminables, comme les phrases interminables, comme les parenthèses interminables...

-et aussi les références à nos oeuvres cultes... ou pas. Oui, notre grand plaisir est d'inventer des noms de personnages et de lieux imprononçables, avec jeu de mots intégrés... parfois tellement bien cachés, les jeux de mots, qu'il nous arrive de ne plus les retrouver nous-mêmes ! ah oui, et moi (Patrick), j'aime aussi les points de suspension... c'est maladif.

-Et moi (Eudes), j'aime les virgules. C'est incurable, j'ai bien essayé, mais, la preuve, je n'ai pas réussi !

-Bref, maintenant vous êtes prévenus, chers lecteurs ! alors, si vous êtes toujours là, entrez dans notre délire...

-Bienvenue à n'importequoiland et surtout, ne cherchez pas à tout comprendre, ce serait fatigant pour vous, je vous assure.

-Ben, il ne nous reste plus qu'à te souhaiter bon courage, à toi, Lecteur... oui, je suppose que depuis nos recommandations de dernière minute, il n'en reste plus qu'un, de lecteur... et encore !

c'est par là...

http://folleepopee.canalblog.com/archives/la_folle_epopee/index.html

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  • Suivez les fascinantes aventures de la pire troupe de chevaliers errants venus d’un autre monde ! L’assiduité à notre blog sera votre principal atout, armez vous de courage et de persévérance pour accompagner nos héros dans leur folle quête…
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